mercredi 7 octobre 2015

Brèves


Dans un courrier de lectrice à la «Tribune de Genève», paru le 26 septembre, la présidente de la Fondation pour l'agrandissement du Musée d'art et d'histoire, Martine Brunschwig-Graf, s'en prend aux opposants à cet agrandissement, qui, sous la plume du Conseiller municipal Tobias Schnebli, s'en étaient, eux, pris au  partenaire  de la Ville dans ce projet, le milliardaire Jean-Claude Gandur, que Martine Brunschwig-Graf qualifie au passage de « mécène ». La présidente de la Famah donne comme exemple d'un beau mécénat dont la Ville de Genève a bien profité celui du duc de Brunswick, qui a légué à la Ville sa fortune à la condition qu'on lui érige un mausolée là précisément où il le voulait. Résultat : une espèce de boursouflure néo-gothique genre Disneyland, qui ne suscite plus d'indignation esthétique que parce qu'elle ne suscite plus que la rigolade. Ben si c'est comme ça que les partisans du projet Nouvel veulent convaincre les habitants de la Ville de voter en faveur de ce projet fin février prochain, les opposants peuvent dormir tranquille...

On ne vous resservira pas ici notre réaction à l'opposition du PLR, de l'UDC et du MCG au projet de «Nouvelle Comédie». Mais entre le discours « anticulturel » des uns (faut arrêter de soutenir la culture, c'est le sport qu'il faut soutenir), le discours comptable des autres (« les caisses sont vides » -dans un canton dont les caisses reçoivent chaque année dans les huit milliards de francs ?), le prétexte  (la nouvelle répartition des tâches), on fait tout de même observer (innocemment) que ceux qui ne veulent pas que le canton paie pour la Nouvelle Comédie sont les mêmes que ceux exigent qu'il paient pour le Stade de la Praille -qui ne programme rien, tombe en morceau comme la Comédie actuelle mais au contraire de la Comédie actuelle (et de la future Nouvelle Comédie) reste désespérément vide à au moins 85 % même lorsque le Servette FC y joue... alors bon, on demande pas à ces gougnafiers de s'intéresser au théâtre (cette forme obsolète d'expression, comme disait l'un d'eux -qui le disait d'ailleurs aussi du cinéma), on leur demande seulement un soupçon de miette de cohérence...

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