mercredi 18 avril 2007

Ecrit sur du vent

La Fondation, la Direction générale et le DAC ont donc écrit au personnel du Grand Théâtre, le 17 avril -le personnel étant réuni le même jour en Assemblée générale. Si DAC et GTG ont écrit au personnel, c'est pour lui dire quoi ? C'est pour ne rien lui dire. Sauf qu'on n'est pas contents du rapport d'audit de Créalyse mais qu'on en tiendra quand même compte.
Lors de la même séance où il approuvait cette jolie missive, la Conseil de fondation a décidé, tout seul, comme un grand, de "mettre fin" à la mission d'audit de Créalyse, alors qu'il n'est que l'un des deux mandants de cette mission, et qu'il a signé avec les syndicats et la commission du personnel un accord excluant que l'un des signataires fasse cavalier seul.
Bref, l'autisme continue.
Heureusement que Lachat est là pendant que les souris dansent : le mandat de David Lachat comme Conseiller de la direction et de la fondation du GTG, et de la Ville, a été apèprouvé par le Conseil de fondation. David Lachat devra tenter d'amener GTG et Ville à "prendre rapidement les premières mesures susceptibles de ramener la sérénité au Grand Théâtre, en accord avec les Commissions du personnel et les syndicats".
Il y aura donc près du Conseil de fondation quelqu'un qui se souciera de l'avis du personnel et des syndicats.
C'est un grand pas en avant.
Avec deux ans de retard.

L'Assemblée du personnel qui se tenait en même temps que le Conseil de fondation a approuvé les deux audits : celui de Sherwood par 125 voix contre une, celui de Créalyse par 98 voix contre 20, et a mandaté la commission du personnel et les syndicats pour poursuivre les actions (par 105 voix contre 6).

12 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel est la position de la fondation ( et de la direction ) face aux audits....

Le personnel attend toujours une réponse après plus de 2 semaines de leures remises....

Cette lettre remise au personnel le 17 avril ne révèle en rien si il accepte ou rejete l'audit.

Parole parole parole.

Anonyme a dit…

Comment se fait il que le président de la fondation et son vice président (tous les deux avocats) aient laissé publié ce rapport d'audit? N'y a t'il pas des règles déontologiques ou un peu de jugeotte qui demande de lire ou au moins de parcourir sérieusement les documents avant publication?
On peut s'étonner de leur désinvolture pour des gens soi-disant si prompt a rétablir la sérénité.

Anonyme a dit…

Diviser pour mieux regner est leur devise, de plus le fait de l'avoir rendu public jete un discredit sur la société d'audit qui revele leur incompetence et reporte le débat....et eux essaye de s'en sortir à bon compte.

Pascal Holenweg a dit…

Le Conseil de fondation (disons plutôt : son bureau et la majorité de ses membre) aurait bien voulu rejeter purement et simplement l'audit Créalyse (l'autre audit ne posant pas de problème), mais il s'est aperçu que ça ne servirait à rien, puisque les partenaires de la fondation (la Ville, les syndicats, la commission du personnel), eux, l'ont accepté. Il a donc décidé d'en prendre acte tout en désapprouvant le rapéport d'audit (mais pas l'audit proprement dit).

De plus, la Fondation aurait été assez mal placée pour rejeter le rapport d'audit : c'est elle (avec la Ville) qui a supprimé la séance de présentation d'un pré-rapport, non publié, dix jours avant la publication du rapport. Cette séance aurait permis de rectifier les erreurs du rapport, et surtout d'éviter les violations de la confidentialité des entretiens. Comme elle a été supprimée (contre l'avis des syndicats), la Fondation et la Ville se sont retrouvées comme tout le monde, le 2 avril, avec un rapport qu'elles n'avaient pas eu le temps de corriger, et qui a immédiatement et officiellement transmis à la presse. Bref, comme le dit un message précédent, un Conseil de fondation qui compte une demie-douzaine de juristes (dont le président et le vice-président du Conseil) ont laissé publier sans le lire un rapport qu'ils ne pouvaient plus désavouer ensuite, sans être ridicules.

Cela dit, Créalyse a fait un énorme travail d'audit. Son rapport est indigne de ce travail, mais si la Fondation elle-même a admis que les conclusions du rapport étaient valides, c'est bien que l'audit a révélé une vérité...

Anonyme a dit…

Sa ne donne toujours pas la position de la fondation au sujet de l'audit Crealyse.

Prendre acte tout en désapprouvant le rapport d'audit sa veut dire quoi.

OUI ou NON

Rien n'ai clair.

Anonyme a dit…

"Prendre acte (du rapport Créalyse) tout en sésapprouvant la forme, ça veut dire qu'on est très emmerdés : on ne peut pas récuser les conclusions du rapport, parce qu'elles sont d'évidence, et qu'on ne peut pas non plus accepter la forme prise par le rapport (erreurs de faits, non respect de la confidentialité...)...

Pascal Holenweg a dit…

Quand on ne peut (ou qu'on n'ose) die ni oui, ni non, on dit ce que le Conseil de fondation a dit...

Anonyme a dit…

Le non respect de la confidentaialité...... ?????

Qui à décider de publier le rapport sur le net..... ( la fondation ... la ville ).

Il devait rester en interne ( les mandants ) et la personne n'aurais rien dis.

Mais pour diviser et mieux regner on publie le rapport et on accuse les auditeurs ( Créalyse ).

Et tout le monde s'en sort à bon compte sa évite que l'on parle de leur incompténce.

Ensuite on accepte les conclusions mais pas l'audit.

Faudrais arrête de nous prendre pour des manches.

Pascal Holenweg a dit…

La publication du rapport, ce sont bien la Fondation et le DAC qui en sont responsables -et qui sont aussi responsables de la suppression de l'étape intermédiaire qui aueaitg permi de "sortir" du rapport les éléments contraires à la confidentialité (pas la confidentialité des rapports, mais celle des entretiens). C'est pour cela que la Fondation ne peut pas récuser le rapport. Mais qu'elle essaie de se dégager de toute responsabilité sur la forme. Le courage n'est en effet pas la vertu dominante du Conseil de fondation.

Anonyme a dit…

Ce qui dérange le plus ce n'est pas le contenu de l'audit ( c'est une photo de l'entreprise qui n'est pas fausse.

Ce qui dérange ( qui me dérange ) c'est le fait que celui ci ai été mis en ligne.

Pascal Holenweg a dit…

Il n'y aurait pas eu de problème si les commanditaires de l'audit (la Ville et la Fondation) n'avaient pas supprimé l'étape intermédiaire (un pré-rapport à vérifier, à corriger, à expurger le cas échéant)...

Anonyme a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce point.