Une première : le faire-part de putsch
La programmation de la saison institutionnelle du Grand Théâtre s'est enrichie d'une première, qu'il convient de saluer comme le mérite l'innovation qu'elle recèle : le faire-part de putsch. C'est dans Le Matin Dimanche du 1er avril (la date s'imposait d'elle-même) et le putsch annoncé vise à remplacer les actuels président et vice-président de la Fondation par deux membres du Conseil, jusqu'en août prochain.
Nous voilà donc avec la tentative de putsch la plus foireuse de la longue histoire des putschs : les putschistes annoncent la date, la méthode et le personnel du putsch. Et l'appuient sur un événement non encore survenu (la publication du rapport d'audit), non encore analysé (on ne sait pas précisément ce que l'audit va contenir) et non encore mesuré (on ne sait pas si l'audit mettra en évidence une responsabilité particulière, individuelle, et particulièrement lourde, du président et du vice-président de la fondation, ou s'il flinguera (comme il dcevrait) l'ensemble du Conseil de fondation, bureau et putschistes compris, certes, mais en insistant sur la pusillanimité collective du Conseil.
En quel cas, ce n'est pas de la démission et du remplacement des seuls président et vice-président dont il devrait être question, mais de celle de tout le Conseil. Bureau et putschistes compris.
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