vendredi 8 juin 2007

JET D'EPONGE ET TROUBLES DIVERS

JET D'EPONGE ET TROUBLES DIVERS

1. David Lachat a annoncé le 4 juin au Conseiller administratif Patrice Mugny et au président de la Fondation du Grand Théâtre qu'il renonçait à accepter l'offre de présider la fondation à l'expiration du mandat de Bruno de Preux, et qu'il mettait fin à son mandat de conseiller de la Ville et de la Fondation.
Qui va succéder à Bruno de Preux à la présidence de la Fondation ? David Lachat ayant jeté l'éponge, il faut impérativement trouver une nouveau président, ou une nouvelle présidente, avant le 31 août prochain, pour que lors de sa première séance, le nouveau Conseil de fondation puisse le/la désigner. Radio couloir sussurre quelques noms de "présidentiables" (une avocate socialiste, un ancien patron des patrons, un député libéral, un ancien député socialiste...), à qui il faudrait une solide dose de masochisme pour accepter, dans les conditions actuelles, de s'assoir sur le tonneau de poudre qu'est le Grand Théâtre.

2. La lettre des syndicats et de la CPTA aux Conseillers municipaux a suscité de nombreuses réactions au sein du Grand Théâtre, de la présidence de la fondation aux employés :
- Le président de la Fondation dénonce un courrier inadmissible, portant des accusations mensongères et agressives envers le directeur général. Bruno de Preux estime que la lettre de la CPTA et des syndicats trouve sa source dans des informations communiquées par le Département municipal de la culture, et proteste auprès des collègues de Patrice Mugny.
- Le Directeur général estime qu'il est mensonger de l'accuser d'entraver les réformes au sein du GTG, et considère que certains propos tenus dans la lettre de la CPTA et des syndicats sont malveillants, et désinforment les élus municipaux.
- Le directeur technique ad interim dénonce des allégations mensongères et des contrevérités, et affirme qu'il n'y a pas de "milliers d'heures supplémentaires engendrées par le planning" de la saison -ou des saisons précédentes, et qu'à une exception près, aucun employé n'a effectué "trois services par jour six jours d'affilée"
- Le chargé de la presse et de la diffusion qualifie d"infondées et mensongères les accusations portées contre la direction par les syndicats et la CPTA. Le chargé du service culturel dénonce des attaques violentes et reposant sur des mensonges.
Plusieurs réactions à la lettre des syndicats et de la CPTA mettent en cause la signature de cette lettre par le président de la CPTA, Denis Chevalley, accusé d'impliquer la CPTA aux côtés des syndicats sans en avoir reçu mandat. Le chargé de la presse et de la diffusion et le chargé du service culturel demandent un changement de présidence de la CPTA. Le président de la Fondation accuse quant à lui le président de la CPTA d'abus d'autorité.

3. Le Directeur général a vertement protesté auprès de la direction du DAC contre l'intention de celle-ci de faire procéder au remplacement d'un chef machiniste par inscription publique, et non sélection interne au sein du personnel, ce qui porterait, selon le DG, directement atteinte à son autorité sur le personnel et serait contradictoire de la promotion des carrières professionnelles au sein du GTG.

4. L'actuel Conseil de fondation termine son mandat le 31 août prochain à minuit. Si le 1er septembre à 0 heures, un nouveau Conseil de fondation n'est pas totalement en place, la Fondation se retrouve hors-la-loi, et incapable de prendre, légalement, la moindre décision.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le DG, Le Directeur Technique par intérim, le responsable de Communication et relations avec le public, la responsable de Communication et édition, le responsable Chargé du service culturel et la la Chargé des publics et du développement commercial ...... tous de la fondation contre Les Syndicats et le Président de la commision du personnel.

Que de Parti Pris dans cette affaire.

La Ruche est de retour.

Anonyme a dit…

«Je suis très en colère, explique Jean-Marie Blanchard. Denis Chevellay outrepasse ses fonctions. Il écrit seul sans consulter ses collègues. C'est un mépris total du droit de la démocratie.» Mais surtout, le directeur général regrette que, au lieu d'œuvrer dans la concertation, l'affrontement soit de mise. «Certains affichent le chiffon rouge de la privatisation, alors qu'il n'en a jamais été question. Si l'on n'en était pas arrivé à une ère de règlements de compte, on serait en mesure de mettre en route les réformes sans retard.»

Le temps du samedi 9 juin.

Et après c'est le personnel qui cherche l'affrontement..........

Quel fonction on les personnes qui on écris depuis pour contester la CPTA et les syndicats.......... LA RUCHE peut être.