mardi 6 mars 2007

Le personnel du GTG inquiet de la faiblesse du Conseil de fondation

L'annonce de la démission des président et vice-président de la Fondation du Grand Théâtre ne manque pas de surprendre le personnel du Grand Théâtre.
La date de leur démission coïncide avec la fin de leur mandat et plutôt que d'annoncer la volonté de ne pas en solliciter le renouvellement, ils l'utilisent pour aggraver la crise du Grand Théâtre en tentant de rendre responsable de leur désengagement, le magistrat en charge des affaires culturelles et le Directeur de ce même département.
Le personnel du Grand Théâtre me paraît très inquiet, du manque d'unité et des problèmes du Conseil de fondation, de la prudence qu'il affiche en laissant seule la direction du Grand Théâtre, fragilisé par des mois de conflit, le soin de redresser l'institution.
Le personnel du Grand Théâtre peut être rassuré et heureux de l'engagement de Patrice Mugny et de Boris Drahusak, dans la recherche des solutions qui ramèneront le Grand Théâtre dans une situation plus sereine.
À quelques semaines des résultats de l'audit et du début d'un dialogue que tous souhaitent constructif, il est important que chacun respecte ses engagements, qui font l'objet d'un protocole d'accord, et que les manœuvres destinées à discréditer une des parties engagée dans ce processus, cessent.
L'audit sera la base sur laquelle s'appuiera le travail nécessaire à la remise sur pied de l'institution et il est regrettable d'anticiper ces résultats en annonçant chaque semaine des licenciements, des départs, en cherchant à éloigner notre employeur, la Ville de Genève, qui joue parfaitement son rôle de surveillance et sans lequel le personnel ne pourrait espérer une meilleure gestion interne du Grand Théâtre.

Denis Chevalley
Président de la Commission du personnel technique et administratif
du Grand Théâtre de Genève

5 commentaires:

Pascal Holenweg a dit…

"Le Matin Dimanche" du 4 mars, qui tente à propos du Grand Théâtre de se lancer dans une concurrence avec "La Grange", a publié quelques extraits (choisis) de la lettre de Denis Chevalley. "La Tribune" avait publié l'avant-veille une lettre, allant dans le même sens, du président de la commission du personnel Ville, Gérald Crettenand.
Edipresse, c'est rien qu'un trus syndical.

Anonyme a dit…

Une précision, Gérald Crettenandest est président de la "commission du personnel de la Ville de Genève", qui regroupe des représentants des différents services de la Ville.
Denis Chevalley est président de la "commission du personnel technique et administratif" du Grand Théâtre de Genève qui est une commission interne comme il en existe dans de nombreux services de la Ville, et qui représente le personnel Ville du Grand Théâtre soit plus de la moitié des 300 employé.

Anonyme a dit…

Je souhaite réagir à une lettre parue dans le courrier des lecteurs de la "Tribune de Genève" du 2 mars 2007 sous le titre : "Grand Théâtre : le personnel soutient Mugny". Cet intitulé est erroné, car il donne à penser qu'il s'agit d'une prise de position du perfsonnel du Grand-Théâtre. Or le lecteur en question, Monsieur Gérald Crettenand, s'exprime au nom de la Commission du Personnel de la Ville de Genève et son opinion n'engage que lui. A ma connaissance, le personnel de notre maison, dont je fais partie, n'a pas été consulté à ce jour et n'a pris aucune position.
Depuis plusieurs mois, on a pris la fâcheuse habitude, dans la presse ou par son intermédiaire, de parler au nom des employés du Grand Théâtzre. Ce procédé déplorable ne contribvue pas à l'apaisement des esprits dans la crise que nous traversons, bien au contraire.

Jean-Marc Perrin

Anonyme a dit…

Vivement les conclusions de l'audit, mais surtout l'application de nouvelle réforme qui puisse redonner du baume au coeur aux employers.

Pascal Holenweg a dit…

L'audit sera présenté, par ses auteurs (et trices) le 2 avril au personnel. On verra à ce moment-là si on peut s'appuyer sur leur travail pour proposer, voire imposer, les réformes nécessaires, à tous les niveaux du GTG. D'ici là, et comme ils ont entendu un nombre considérable de personnes, la confiance dans la qualité du travail des auditeurs est de règle. Et tout le monde risque ensuite d'en prendre pour son grade...