jeudi 1 mars 2007

Soutien massif du Conseil de fondation du GTG à son bureau

Conseil de fondation du GTG, mardi 27 février : le bureau reçoit un soutien massif. De quatre membres du Conseil de fondation.

Après avoir entendu le président de la fondation s'expliquer (si on peut dire) sur les raisons de sa vraie-fausse démission (il ne démord pas de la qualifier de "démission ", alors qu'il n'a annoncé que son intention de nepas solliciter le renouvellement de son mandat en août prochain), et le vice-président en faire autant, l'un et l'autre (ainsi que le directeur général) ayant longuement fait le procès de Patrice Mugny et de Boris Drahusak, le Conseil de fondation a procédé à un vote sur la proposition de demander au bureau (et pas seulement au président et au vice-président) de réellement démissionner sans délai, afin de pouvoir le remplacer par un bureau intérimaire en fonction jusqu'en août prochain, le temps de mettre en oeuvre les recommandations de l'audit. La proposition a recueilli trois voix, quatre membres du Conseil ont voté contre, cinq se sont abstenus ou n'ont pas pris part au vote. En résumé : il n'y a ni majorité pour soutenir le président et le vice-président, ni majorité pour les désavouer -mais seulement une majorité relative attendant de savoir de quel côté va souffler le vent de l'audit avant de se prononcer.
Par ailleurs, trop occupés au lynchage du Conseiller administratif et de son directeur, le président, son vice-président et leur directeur général ont laissé passer le moment, tant attendu, de faire voter le Conseil sur la proposition de demander au Conseil administratif d'en exclure le représentant socialiste. Comme quoi, outre ses innombrables qualités et ses quelques défauts, Patrice Mugny peut en outre avoir l'utilité d'un paratonnerre.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

faut preciser que la proposition de degommer le bureau (ou seulement le president et le vice-president) a ete faite par le representant des Verts au Conseil de fondation, Andre Kloppmann. Comme quoi, en deplacant la crise interne du Grand Theatre sur le terrain politique et en tentant de se farcir Mugny, de Preux et Roth ont joue au boomerang...